Cette année, la COP29 a lieu à Azerbaïdjan du 11 au 22 novembre, sur fond de souvenirs plutôt décevants des précédentes COP et plus largement des sommets sur le climat.
Là où les êtres humains rivalisent de cruauté, d’égoïsme, d’individualisme et de rejet de l’autre, surtout en cette période de grands bouleversements socio-démographiques et climatiques, la vie sauvage offre de surprenants exemples du vivre ensemble qui peuvent servir aux humains.
Éboulements, glissements de terrains, accidents de la circulation, effondrements d’immeubles, mûrs fissurés, le mois de juin est devenu, par la force de son actualité dramatique, le mois rouge au pays de l’éléphant. Au delà de la saison des pluie, cette situation met en évidence une anarchie urbaine, notamment à Abidjan.
Comment sauver la planète quand on a soi-même faim ? Cette année, au lieu de me laisser entrainer dans le flot des actions symboliques marquant le 5 juin , j’ai plutôt envie de parler des difficultés qui empêchent les jeunes africains de prendre leur part dans le combat écologique mondial.
La CAN 2023 en Côte d’Ivoire est en passe de devenir la première CAN écocitoyenne de l’histoire. Après un peu plus d’une semaine de compétition, plusieurs images fortes font bouger la toile africaine. Parmi elles, les images de supporters écocitoyens ramassant les déchets dans les tribunes et celles de voyageurs venus à vélo font sensation.
C’est au pays du pétrole que les dirigeants mondiaux discutent de l’avenir des populations vulnérables. À cette occasion, la jeunesse africaine porte un message clair : “Nous ne voulons plus des promesses en trompe-l'œil!”
Après 7 ans dans un grand groupe français, Paul a claqué la porte pour aller à la recherche de solutions pour une meilleure gestion des déchets en Afrique. Une trajectoire de vie à la croisée de plusieurs enjeux de la jeunesse d’aujourd’hui...